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7 mai 2008 3 07 /05 /mai /2008 11:26

Pour celles et ceux qui circulent régulièrement sur l’autoroute A6, ils ont pu remarquer la disparition de l’usine LU. Un bâtiment qui arbora d’immense portrait de foot – balleurs  et qui fut pendant plus de trente un des points de rendez-vous ou de repaire pour les automobilistes qui venaient nous visiter en ville nouvelle. Sans revenir bien sur les drames familiaux qu’entraîna la fermeture de cette usine. La friche industrielle du site risque de rester vide pendant encore quelques  temps.

En son temps sur ce même blog, j’avais stigmatisé le refus, ardemment soutenu par Manuel Valls (qui y voyait une forte menace pour le Centre commercial  Evry 2qui venait de se rénover et menaçait de faire payer les parkings !) par l’agglomération d’y accueillir le projet « Marques Avenue » monté par le maire de Ris-Orangis , Thierry Mandon, projet qu’il avait apporté dans la corbeille du mariage de sa ville avec l’Agglo d’Evry !Projet qu’il participa à couler avec la même fougue qu’il avait mis à le monter ! à l'instigation de son ami et voisin Valls !

Au cours de la campagne des municipales et cantonales de mars dernier, j’en remis une couche suite à l’annonce de l’installation de "Marques-Avenue »pour fin 2009 à Corbeil, Serge  Dassault n’a pas raté  le coche. Ce qui me valu lors des vœux à la mairie d’Evry début janvier 2OO8 un agression verbale, devant de nombreux témoins, du sieur Mandon  disant que je ne connaissais ni Ris-Orangis ni bien sur ses problèmes et que je ferai donc mieux de me taire !

Hier 6 mai– je lis dans le Parisien pages Essonne un article sur LU qui se termine par un entrefilet où est cité Thierry Mandon « …nous avons raté l’implantation de Marques – Avenue …regrette le maire de Ris-Orangis…) sic. Ca ne manque pas de piquant !

Monsieur Mandon je connais certainement moins bien Ris que vous, heureusement car vous en êtes l’élu depuis pas mal d’années . Mais j’ai de la mémoire. J’espère pour vous que vos électeurs en ont moins car si tous vos projets sont traités avec la même cohérence ils ne vont pas être déçus ! car plus loin dans le même article le journaliste en parlant de l’avenir du site LU cite quatre possibilités à l’étude, la deuxième a retenue mon attention « …la création d’une zone commerciale … » Il aurait fallu y penser plus tôt, car une telle réalisation entre «  La Croix Blanche à Sainte Geneviève » et maintenant « Marques Avenue » sur le site « Art de Vivre » à Corbeil l’affaire devient plus qu’osée.
Je fais confiance aux élus de l’Agglo pour trouver une autre destinée à ce site.

 

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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 16:12

Dans la dernière édition du périodique « La Lettre du CNI »,  N° 53 d’avril 2008, je signai un article écrit courant mars dernier,  sur un sujet qui depuis quelques jours sème une monstrueuse pagaille au parlement tant à droite qu’à gauche. A gauche ce n’est pas notre problème et c’est presque normal, mais à droite, au sein même de l’UM, le parti majoritaire de soutien à l’action du Président de la République, cela fait pour le moins désordre !

 

Le  CNI n’a jamais changé d’avis, il s’est toujours fermement affiché  contre l’adhésion de la Turquie à l’Union Européenne, d’autant plus que cette décision voulu par le Président Jacques Chirac avait permis au CNI de défendre le oui à l’occasion du référendum sur le projet de constitution Européenne rédigée par le président Valéry Giscard d’Estaing ! Position défendue lors de la campagne des présidentielles par le candidat Nicolas Sarkozy devant le Comité Directeur du CNI. 

Ce revirement serait du à une concession du Président Français à Angela Merkel qui voit dans ce référendum une possibilité de blocage des adhésions de l’Albanie et de la Bosnie entre autre !

 

Aujourd’hui il y a,  à l’UMP,  de très nombreux députés qui s’élèvent contre ce revirement affiché dans le projet de modernisation de la constitution proposé par président de la république, position déjà apparue fin 2007 dans le rapport Balladur. De nombreuses voix se font entendre : Nicolas Dupont Aignan (debout la république) Philippe de Villiers rien d’anormal ils sont  des défenseurs du non auxquelles se joignent  aujourd’hui dans la confusion celles de Patrick Devedjian secrétaire général de l’UMP, Jean-François Coppé président du groupe à l’assemblée nationale et Frédéric Lefevre, proche du président etc ... Chacun y va de sa proposition pour maintenir dans la constitution le référendum tout en permettant au président Sarkozy de ne pas perdre la face dans ses compromis avec  madame Angela Merkel !

 

Pour nous au CNI il n’y a pas de compromis, de plus il est temps de faire une pause quant à l’élargissement de l’Union Européenne. Faisons une halte à 27, renforçons nos positions en fixant les frontières géographiques de l’Europe Continent. Rien n’empêche l’U.E  d’avoir des accords de coopérations privilégiés avec les pays de Balkans comme avec les pays du pourtour de la méditerranée.

 

Pour ceux qui ne reçoivent pas « La Lettre du CNI » je vous joins l’article dont il est question plus haut.

 

Le “verrou référendaire” passera-t-il

à la trappe ?

 

Introduit en 2005 à l’initiative de Jacques Chirac, l’article 88-5 de la Constitution prévoit l'obligation d'obtenir l'accord des Français par référendum, avant toute nouvelle adhésion d'un pays à l'Union européenne... Cette disposition permet ainsi aux Français de se prononcer sur l'entrée de la Turquie dans l'Europe. Cet élément est d’autant plus important puisqu’il a entraîné notre "Oui" en faveur de la Constitution Européenne... Or, le nouveau chef de l’Etat, semble faire machine arrière...

 

Durant la campagne présidentielle et devant les cadres de notre mouvement, Nicolas Sarkozy n’a pas caché son opposition à l’adhésion de la Turquie à l’UE. Il martelait sans cesse qu’il demandait “la suspension des négociations avec la Turquie (...), toutes les négociations” en ajoutant que “la Turquie étant en Asie mineure”, sa place n'était “pas à l'intérieur de l'Union européenne”. Nicolas Sarkozy se range aujourd’hui, doucement, du côté de l’opinion exprimée par son Secrétaire d’Etat aux Affaires

Européennes, Jean-Pierre Jouyet issu des rangs du PS... Mes premières craintes sont survenues en septembre dernier lorsque Jean-Pierre Jouyet a préconisé, lors de son audition devant le comité Balladur, la suppression du “verrou référendaire”, proposition qui fut reprise par ce comité dans son rapport sur la modernisation des institutions. Mes craintes semblent aujourd’hui se confirmer... puisque l’avant-projet de loi sur la réforme des institutions, transmis au Conseil d’Etat, la plus haute

juridiction en France, pour avis le 19 mars dernier, contient un article prévoyant la suppression du référendum obligatoire avant l’entrée de tout nouveau pays dans l’Union européenne.

 

Le projet de loi devrait être présenté en Conseil des ministres dès le 23 avril pour un examen à l’Assemblée nationale à partir du 20 mai, a annoncé le Secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi.

 

Devons-nous comprendre que le verrou référendaire devrait disparaître lorsque les deux chambres du Parlement adopteront la loi constitutionnelle lors d’une réunion du Congrès, le 7 juillet prochain ? Il s’agirait d’un geste grave à la veille de la Présidence française de l’Union européenne, le 1er juillet.

La suppression de ce verrou remettrait en cause l'engagement pris par Jacques Chirac en 2005 et viserait à nous imposer l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Nous n’aurions donc plus le dernier mot pour toute nouvelle adhésion à l’UE... et spécialement pour l’adhésion de la Turquie …

 

L’élargissement montre que l’Union européenne intègre des pays dont les disparités sont criantes. L’Union exige un fond de culture, de traditions communes aux pays européens ainsi que des limites géographiques. Le référendum français sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne doit rester obligatoire, une condition non négociable. La Turquie n’a pas vocation à entrer dans l’Union européenne.

 

Au mieux, nous pourrions établir avec ce pays un partenariat privilégié. La délimitation des frontières

de l’Union européenne n’englobe pas celles de la Turquie. Cet Etat appartient au continent asiatique et non européen. Comme l’avait indiqué la Présidente dans un éditorial de notre “Lettre”, “ni par l’histoire, ni par la géographie, ni par la culture, ni par le régime

politique, qui bafoue la démocratie et les droits de l’homme, la Turquie ne fait partie de l’Europe”.

 

Avec nos parlementaires, nous resterons vigilants quant à l’évolution de cette question. Nous ne transigerons pas.

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 18:06

Le CNI soutient l’action de réforme du ministre de l’éducation nationale, Xavier Darcos pour ce qui est des programmes à l’école primaire. Une réforme nécessaire quand l’on sait que 15% des élèves sortent du primaire sans savoir lire, écrire et compter ! Un minimum de connaissances pour pouvoir espérer pouvoir travailler !

 

« Le Parisien » de ce jour offre un parallèle entre les heures de travail et les programmes des écoles primaires en 1950, 1960, 1970, 2000 et 2008. Cela donne à réfléchir !

 

Dans le même temps le CNI encourage le ministre à ne pas céder aux manifestations de rue des élèves du secondaire, soutenus par les profs, qui protestent contre la limitation des remplacements des profs qui partent en retraite. Il y a des réalités qui doivent dites haut et fort dans une période économique difficile comme celle que nous vivons actuellement.

 

C’est ce que fait le CNI par la voix de sa présidente dans le communiqué ci-dessous.

 

Communiqué du 30 avril 2008

 

 Oui, il faut « lifter» le mammouth !

La réorganisation profonde de la fonction publique passe par la suppression et le redéploiement des fonctionnaires. Ce besoin est particulièrement criant à l’Education Nationale alors que 35 000 professeurs sont sans affectation pédagogique ou sans classe et que par ailleurs les économies budgétaires sont à l’ordre du jour. Le CNI demande le rapatriement d’urgence de ces enseignants affectés, notamment, auprès des organisations syndicales.

 

« Le recrutement massif d’enseignants au cours des dernières décennies a coïncidé avec l'écroulement du niveau général des élèves. « Le mammouth » a besoin d’un sérieux lifting. La compétence des professeurs et la qualité de l’enseignement priment sur la quantité, ils sont les premiers facteurs de la réussite

 scolaire ». Indique Annick du ROSCOÄT, Présidente du CNI, membre du Conseil Economique et Social.

 

Dans ce cadre, le CNI soutien la réforme de l’enseignement primaire lancée par Xavier DARCOS, Ministre de l’Education Nationale.

« On ne peut que se féliciter de la détermination du Ministre et l’encourager sur la voie des réformes d’enseignement telles que la suppression de la méthode globale. Aux lumineuses révolutions pédagogiques des penseurs « soixante-huitards » de l'éducation nationale, je préfère que l’on revienne aux fondamentaux de l’enseignement traditionnel tels que : savoir lire, écrire, compter avant l’entrée en sixième. Ce qui est, tout de même, la moindre des choses» déclare Annick du ROSCOÄT.

 

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 19:50

Ce dimanche nous a peut être livré notre "couac" de la semaine. En effet l'annonce de madame le ministre de la santé, Roselyne Bachelot-Narquin de "réfléchir" à la suppression de tout remboursement des lunettes par la sécurité sociale ressemble assez bien à l'annonce, le week-end précédent,  de sa collègue Nadine Moreno sur un sujet sensible, la fin des tarifs spéciaux de la SNCF pour les familles nombreuses !

Aujourd'hui les lunettes ! vous direz que le pourcentage de remboursement de la sécu pour cet instrument indispensable  à nombre  d'entre nous, ne serait-ce que pour lire notre feuille d'impôt ! ne lèsera  que  ceux, toujours les mêmes,  pour qui voir nettement deviendrait un véritable luxe ! Ceux, qui souvent n'ont pas de mutuelle ! C'est beau de parler sans cesse d'aides sociales en tous genres, mais là il y a quand même une priorité, les lunettes coiffent le nez de plus de 50% des français, de tous les français quelque soit leur situation.

Il y a aussi et surtout une déception de plus pour l'électeur qui a pris une part active à l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence ! En effet n'avait-il pas à plusieurs reprises déclaré  au cours de sa campagne, que lui élu il ferait le nécessaire pour que soient  augmentés les remboursements ridiculement bas des lunettes !

Attendons la réaction de l'Elysée !

C'est à se demander si tous ces ministres qui profitent  des week-end pour s'exprimer ne font pas ce type de déclaration, intentionnellement  pour permettre  au président, quelque jours plus tard  d'apparaître sous un jour très social, très  soucieux du bien de nos concitoyens les plus démunis en les contredisant !

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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 00:11

Deux heures après vous avoir fait part du communiqué du CNI au sujet de l'annonce par lmadame le secrétaire d 'état à la Famille  annonçant la suppression pure et simple des tarifs spéciaux de la SNCF pour les familles nombreuse , voila que le Président de la République a mis fin à la récréation et a renvoyé madame Morano dans son coin !...

Merci Monsieur le président de la république,  au nom des familles nombreuses de notre pays, d'avoir démenti cette nouvelle qui avait jeté le trouble dans nombre de familles françaises.

Nous avons enregistré que les réductions tarifaires  SNCF accordés aux familles nombreuse ne seront pas supprimés !

Tout de même cela fait beaucoup de couac en une semaine avec  l' altercation de notre amie Essonnienne Nathalie Kosiusko-Morizet, avec son ministre de tutelle et le président du groupe UMP  et ces deux derniers jours  celui de madame Morano !

Un bon stage de communication interne au gouvernement et externe pour notre information  semble devenir de plus en plus nécessaire !

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 23:04

 

Je suis resté, pour ne pas dire plus, assez silencieux sur ce que certain appelle le séisme survenu à la CAECE (Communauté d’Agglomération d’Evry Centre Essonne) avec l’élection du Manuel Valls maire socialiste d’Evry à sa présidence, alors que la droite conservait à l’issue des municipales la même majorité qu’avant les élections. ( La droite UMP conservant Courcouronnes, Bondoufle et Lisses divers droite, le PS gardant Evry et Ris-Orangis). Un silence motivé par une certaine confusion qui s’était installée dans mon esprit ou se mêlaient mon engagement politique, mon goût de l’efficacité et mes relations filiales avec le maire de Courcouronnes !

 

Face à cette situation qui n’a rien de banale, mais en tentant de laisser de côté mes relations avec Stéphane Beaudet, je me suis retrouvé avec encore deux  types de sentiments.

 

Le premier est le réflexe du vieux militant qui a du mal à comprendre comment un tel événement peut se produire, comment donner à la gauche ce que la droite à conservé ou gagné. Pendant près de cinquante ans de militantisme je n’avais jamais été confronté à ce choix cornélien !

Il faut être conscient que l’exemple de l’ouverture depuis juin dernier vient d’en haut, et si celle-ci peut s’appliquer  à la tête de l’état, donc dans un sens, un président de droite s’adjoint des ministres PS,  pourquoi ne pourrait-elle pas s’appliquer en Essonne ?  D’autant qu’il semble s’avérer qu’en Essonne ce ne soit pas le seul cas. La CAPS(communauté d’agglomération du Plateau de Saclay) dans notre département, compterait  un nombre de délégués de droite majoritaire, alors qu’elle a élu monsieur Lamy, député maire socialiste de Palaiseau, à sa présidence !...

Je pense que dans l’avenir il va falloir s’y résoudre,  depuis l’été 2007, et l’arrivée à la présidence de Nicolas Sarkozy, l’art de faire de la politique a changé. L’ouverture a donné le ton, comme les relations Royale / Bayrou l’avait laissé entrevoir à gauche pendant la campagne présidentielle. Il faudra un certain temps pour s’y adapter. Nous ne saurons que plus tard si c’est la bonne voix. Ce changement de comportement des partis et des acteurs politique sera jugé le moment venu par les électeurs qui semblent le souhaiter. Ce changement  tend à sacrifier pour les scrutins territoriaux ( mairie et conseil général) pour une grande part l’idéologie  et la vie militante à l’efficacité et la compétence. Ce changement entraînera d’autre désillusion aux militants de tous bords et aura des conséquences collatérales du type de celle de Mulhouse par exemple où madame Grosskost député UMP a du abandonner son combat de 15 ans pour gagner  la ville au socialiste Bockel, lequel est devenu ministre du président Sarkozy. Pire celui ci qui n’a conservé que d’une courte tête sa ville de Mulhouse demande maintenant que l’UMP prenne des sanctions à l’encontre de madame le  député UMP de "sa ville"  pour motif qu’elle ne s’est pas assez franchement engagée dans sa campagne municipale ! Un comble !...

 

 

Mon second sentiment est un constat de la gestion de notre CAECE durant les sept dernières années, dont quatre sans une réelle majorité puisque Courcouronnes avait depuis 4 ans claqué la porte face à l’inertie de la présidence. Pendant sept ans sous l’impulsion de son  président de droite, notre CAECE  s’est contenté de gérer les affaires courantes. De plus depuis quatre ans le président de droite sortant ne se formalisait pas de travailler dans une alliance non avouée et non officielle avec le maire socialiste de Ris-Orangis, il fallait bien un semblant de majorité ! Alliance qu’il était prêt à poursuivre les six prochaines années.  L’avenir structurel, (habitat, transport, sécurité),  et économique de notre CAECE va se jouer dans les mois et les années à venir. Il était  indispensable de confier à des élus conscients de ces enjeux  la possibilité de répondre aux attentes de nos concitoyens.

 

En réalité, le séisme relevé au soir de l’élection de l’exécutif de la CAECE est de faible magnitude,  car la nouvelle situation n’apporte  politiquement pas grand changement sinon celui des hommes ! Nous ne pouvons que souhaiter  que l’ampleur du travail à accomplir apportera une réponse positive à l’attente de nos concitoyens et au développement de nos cinq villes...

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11 avril 2008 5 11 /04 /avril /2008 14:01

 

Nadine Moreno fait une « sortie de rail ! »

Communiqué du CNI.

En voulant supprimer la carte « Famille Nombreuse », en vigueur à la SNCF, Nadine MORANO fait une « sortie de rails ». Le CNI qui avait dénoncé, dès le lendemain de sa nomination, le choix de cette personnalité pour conduire la politique de la famille, se voit conforté dans sa protestation par cette prise de position stupéfiante.

« Que la Secrétaire d'Etat chargée de la famille soit à l'origine d'une action mettant en danger la carte Famille Nombreuse de la SNCF, est un signe désastreux adressé à toutes les familles de France.
Les familles nombreuses, garantes de notre démographie, bénéficient grâce à cette carte d’une vraie reconnaissance de la part de l'Etat.
Vouloir traiter désormais la famille comme un pur produit commercial est parfaitement scandaleux » dénonce Annick du Roscoät, Présidente du CNI.

« Je demande solennellement au Gouvernement de revenir sur sa décision, faute de quoi nos parlementaires monteront au créneau pour la faire rentrer dans les rails » conclut-elle.

Paris le 10 avril 2008

Le CNI ne pouvait rester muet face à une telle décision de la part de la secrétaire en charge de la famille. La famille est l’assise de notre société que nous défendons depuis bientôt soixante ans et toujours présente au centre de nos préoccupations  que ce soit au sujet de la vie sociale, de l’instruction ou de la santé.

Au fait cet avantage accordé aux familles nombreuses, celles comptant au moins trois enfant, est un acquis social  vieux de plus de 90 ans. Un acquis social qui devrait être tout aussi inviolable que celui qui accorde généreusement les voyages SNCF gratuits aux familles des cheminots !

Alors madame le ministre il faut aller au bout de votre logique, si vous en avez une sur ce sujet, en supprimant cet avantage acquis des salariés de notre société nationale des chemins de fer ! Ce serait là un autre problème !…

 

 

 

 

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31 mars 2008 1 31 /03 /mars /2008 16:23

Je ne suis pas un supporter du PSG, mais en tant que passionné du foot-ball hexagonal et européen, j’ai suivi sur France 2 la retransmission de la finale de l’édition 2OO8 de la Coupe de la Ligue. Et ce avec d’autant plus de passion que les deux équipes en présence, brillamment qualifiées, vivent une fin de saison en ligue 1 aussi calamiteuse l’une que l’autre.  A 7 journées du terme de cette édition du championnat 2007 / 2008  le PSG de  Paul Le Guen et le Lens de Jean-Pierre Papin sont deux sérieux prétendants à la rétrogradation en ligue 2 ! Une situation qu ‘aucun observateur éclairé de notre sport national n’aurait imaginée au mois de juillet dernier à l’entame de la saison. Bien au contraire même : le PSG sorti d’une saison difficile  mais requinqué par l’arrivée de Paul bénéficiait de toute l’attention des observateurs et des autres protagonistes comme Lens abonnée depuis plusieurs saisons au premiers rôles avec l’arrivée de Guy Roux. Mais le foot-ball n’est pas, heureusement une science exacte, et aujourd’hui la situation de ces deux clubs le confirme !

Pour en revenir à cette finale, je l’ai suivie devant mon écran télé, dans mon fauteuil, bien au chaud chez moi. Une bonne finale, animée, avec deux équipes qui s’efforçaient de faire oublier leur statut provisoire ! de relégable et surtout s’appliquait à sauver leur saison en gagnant le droit de participer la saison prochaine aux joutes européennes.

Un match engagé où chacune des équipes gagna sa mi-temps, le PSG pour la première et Lens pour la seconde. Le match méritait de se terminer par des prolongations, mieux que le penalty généreusement accordé par l’arbitre dans le temps additionnel à une minute de la fin. Un résultat heureux mais pas volé pour les parisiens, mais un final pour le moins frustrant pour les lensois.

Ce n’est que le lendemain que j’apprenais l’affaire inacceptable et insupportable de la banderole que  je n’avais pas vu en direct durant la retransmission du match. Et je ne dois pas être le seul, car ce matin en lisant « le Parisien » je découvrais l’article que je reproduis in extenso :

 

Pourquoi la télé n'a rien montré ?
« Au moment du but, notre réalisateur traite cette information avec des ralentis et ne voit pas la banderole, explique Daniel Bilalian, responsable des sports de France Télévisions, qui a retransmis la finale. Si nous montrons un spectacle, nous sommes avant tout journalistes. La preuve, une équipe mobile a filmé ses images que nous avons utilisées dans France 2 Foot pour traiter ce sujet durant trente minutes. »

 

Par contre en écoutant RMC ce matin un auditeur racontait que durant le match,  voyant sur France 2 cette banderole ! laquelle  posait nombre de questions à sa fillette, il avait aussitôt changé de chaîne (ou mis un film) ! Des propos non relevés par l’animateur radio !

 

Malheureusement le PSG est à la  pointe en France pour le comportement d’une infime partie de ses supporters qui régulièrement font la une des faits divers les soirs de matchs tant à Paris qu’en province. Je ne reviendrai pas sur d’autres incidents plus ou moins récents. Si les joueurs n’y sont pour rien, il n’en est pas de même pour les dirigeants du club, ceux de la Ligue organisatrice de cette finale et bien sur, pour cette banderole, les responsables du Stade de France le prestataire de la soirée.

 

Ce sont paraît-il toujours les mêmes « troublions » de la tribune de Boulogne qui donnent cette image détestable du club de la capitale ! Ils sont, paraît-il, connus ! repérés ! répétoriés et photographiés ! et cela perdure. Il faut donc, cette fois, que la ligue prenne des sanctions exemplaires à l’encontre du club PSG, des sanctions financières et peut être même sportives, ce n’est pas à moi à proposer leurs natures mais de très lourdes amendes et pourquoi pas qualifier pour la coupe UEFA 2OO8/2OO9 le perdant !
 Il est trop facile d’accuser la police ou l’état, la police nationale dans toutes les organisations de matchs est prestataire à l’extérieur du stade, dans l’enceinte du stade les seuls maîtres ce sont les dirigeants du PSG, c’est à eux avant tout  qu’incombe l’organisation de la sécurité des matchs et des spectateurs.
A eux et à la Ligue Professionnelle qui devrait, avant d’autoriser les clubs à s’engager dans les compétitions, s’assurer que toutes les normes de sécurités seront assurées tout au long de la saison. La Ligue à bien réussi ce pari sur la gestion financière des clubs, un exemple en Europe,  pourquoi ne pourrait-elle pas obtenir le même résultat  sur le plan de la sécurité ?

Enfin dans ce cas récent qui nous occupe, il n’est pas interdit de se poser la question d’une certaine  complicité entre les supporters débiles et certains membres ou prestataires de service du club, car on peut légitimement se poser la question de savoir comment l’on peut faire entrer une telle banderole de  25 mètres, même en pièces détachées, quand on connaît la fouille que chaque spectateur subi à l’entrée du stade !

 

Les dirigeants du PSG devraient aller faire un stage dans les clubs de Grande Bretagne où il y a quelques années ce type de problèmes étaient récurrents. Ils ont su trouver la parade.

La Ligue Professionnelle devrait les y accompagner, car elle se doit de peser de tout son poids pour que de tels manifestations racistes, infâmes, en un mot inqualifiables ne se reproduisent et cessent à Paris et sur tout autre stade de France, c'est l'image du sport préféré de nos compatriotes qui se ternit et en subit les conséquences, et ce seront un jour les sponsors qui tourneront le dos à un sport qui a pourtant besoin de tout le monde pour essayer de se hisser au niveau de nos voisins : Italie, Espagne, Allemagne et Grande Bretagne.

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26 mars 2008 3 26 /03 /mars /2008 23:23


L'actualité, ces dernières semaines a ranimer le débat sur l'euthanasie. Un sujet qui nous concerne tous mais auquel il est, en son âme et conscience, très difficile de proposer une solution.  

Dans sa tribune parue dans "Le Figaro", Alain-Gérard Slama exprime avec beaucoup d’humanité et le sens de la mesure, qu’on lui reconnaît, son opinion sur l’euthanasie.


Je la partage pleinement, c'est pourquoi, dans le cas o ù vous n'en auriez pas eu connaissance, je me permet de vous la communiquer.

 

 

 

Euthanasie: un débat suicidaire

« La France a choisi la solution la plus respectueuse de la dignité humaine, avec la loi Leonetti
du 22 avril 2005 »

La chronique d’Alain-Gérard Slama

Chantal Sébire aurait voulu que le cancer incurable qui lui rongeait le visage, et dont elle ne pouvait plus endurer la souffrance, fût l’occasion de faire voter en France une loi sur l’euthanasie. Un débat national s’est aussitôt enflammé en sa faveur. Des associations ont fait campagne pour que notre pays suive, dans ce domaine, l’exemple des Pays-Bas et de la Belgique, qui ont ouvert la voie en 2001 et 2002. Les médias ont exploité le drame en publiant, à l’appui, les photographies insoutenables que la malade s’était longtemps refusée à livrer à la compassion publique. Au début de la semaine dernière, la justice rejetait l’autorisation de subir l’injection létale que celle-ci avait demandée.

Deux jours plus tard, la nouvelle du décès de Chantal Sébire chez elle, à Plombières-lès-Dijon, provoquait une nouvelle ruée médiatique, à propos des circonstances de sa mort. Après avoir formulé quelques scrupules, le procureur a ajouté l’acharnement judiciaire à l’acharnement thérapeutique en faisant procéder à une autopsie. On ne saurait mieux illustrer la formule de Bernanos, au début de ses Grands Cimetières : « L’homme a le coeur dur et la tripe sensible. »

 Le « coeur dur », parce que, en l’espèce, la seule attitude humaine eût consisté, de la part du ministère public, à respecter la dépouille de la morte et à laisser en paix les proches qui l’ont sans doute assistée. Le suicide est vieux comme l’Antiquité et présent dans toutes les civilisations. Aux yeux de ceux qui connaissaient la disparue, il est probable que son choix donnait son sens à sa personnalité et par là même, à sa vie. Cette ultime signature au bas de son existence, apposée dans un cadre privé, ne devrait concerner ni la justice, ni les Églises, qui, face au suicide, sont, de fait, de plus en plus souples dans leur refus des derniers sacrements. S’il concerne la société, c’est, en amont, à travers l’obligation qui incombe à cette dernière de développer la recherche médicale, et de permettre au médecin de demeurer fidèle à son serment, qui est de soigner, ou, à défaut, de soulager le malade en dispensant les soins palliatifs qui détournent des solutions désespérées.

La « tripe sensible » est apparue, en revanche, dans la légèreté avec laquelle, sous l’emprise de l’émotion, la remise en cause par la loi d’un principe fondamental de notre civilisation a été jugée possible. Le « droit de mourir dans la dignité » a été, à cette occasion, l’argument le plus constamment invoqué. Or, de même que la société doit savoir ne pas se mêler des décisions qui relèvent de la vie privée, elle ne doit pas davantage céder, sur un sujet aussi central que l’euthanasie, à la tentation de légiférer de façon générale dans le but de résoudre un problème particulier. Elle doit se l’interdire, non parce que ce serait violer un commandement de Dieu, mais parce que ce serait briser l’un des derniers tabous anthropologiques qui fondent précisément la dignité de l’homme en interdisant à celui-ci de s’aliéner totalement entre les mains de la société, en déléguant à celle-ci, via l’hôpital, la responsabilité de lui administrer une « mort douce », dans des conditions que la loi serait censée fixer et encadrer. Pour éviter une telle dérive, la France a choisi la solution la plus respectueuse de la dignité humaine, avec la loi Leonetti du 22 avril 2005, qui autorise, non l’euthanasie, mais la cessation de l’acharnement thérapeutique dans les cas désespérés, sous réserve que le médecin ait la caution de son équipe, et qu’il ait le « consentement éclairé » préalable du malade, ou, à défaut, de son représentant. A contrario, les Pays-Bas et la Belgique ont justifié leurs lois d’euthanasie en invoquant l’argument de la « transparence », et la nécessité d’éviter les abus.

En réalité, les « critères de minutie » prévus dans ces lois pour en limiter le champ d’application substituent des clauses techniques aux clauses de conscience. Comme dans le cauchemar du Brave New World de Huxley, la préférence pour la mort consentie, mise en balance avec les difficultés matérielles et psychologiques du soin palliatif, touchait 4 000 personnes en 2001. Loin d’éviter les abus, elle en concerne au moins 9 000 aujourd’hui. Et, sous couvert de « transparence », ces textes, franchissant les frontières, risquent d’étendre sur la civilisation européenne une vague de nihilisme proprement suicidaire.

Voici que, après avoir écarté la mort de la vie, les sociétés hyper protégées par l’État-providence ne peuvent plus supporter le spectacle de la maladie. Et voici surtout que, sous l’emprise du relativisme, elles croient possible de concevoir qu’il y ait, d’un côté, une morale qui s’impose à la conscience, et de l’autre, des cas particuliers, que les progrès fulgurants des techniques nouvelles rendraient de plus en plus nombreux, et que les comités d’éthique auraient pour mission de traduire en termes immédiatement exploitables par le pouvoir politique. Le Pr Didier Sicard, personnalité rayonnante qui a présidé pendant neuf ans le Comité consultatif national d’éthique, s’en est inquiété avec force dans un essai, "L’Alibi éthique "( Fayard), qui témoigne d’une expérience irremplaçable. Prétendre légiférer en matière « éthique » autrement que pour rappeler les principes, aboutit à relativiser ces principes, sous prétexte de les mettre en accord avec les moeurs, et à asseoir ainsi l’arbitraire d’une morale d’État, dont la logique est totalitaire.

 

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25 mars 2008 2 25 /03 /mars /2008 17:29

Après les scrutins nationaux du printemps dernier qui ont permis l'élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l'état et lui ont donné une confortable majorité à l'Assemblée nationale pour les cinq ans à venir, nous venons de vivre en cette fin d'hiver 2008 des élections territoriales, municipales et cantonales, plus difficiles pour la majorité présidentielle de droite. Le succès de la gauche des 9 et 16 mars a déjà donné lieu à de nombreuses analyses.
Celle qui saute tout de suite aux yeux, à Evry que je connais bien ! par exemple, le maire socialiste sortant, dans une ville en difficulté et à l'image plutôt négative a été, bien qu'opposé à 3 autres listes, élu dès le  premier tour avec 70% des votants mais avec plus de 53 % d'abstention ! l'électorat de droite n'a pas voté.
Pourquoi ? 
Plusieurs raisons peuvent être évoquées : l'effet Sarkozy, (trop facile car il n'explique pas tout) ! l'image droitière du maire socialiste qui trouble les esprits des électeurs de droite ? la déception des électeurs devant la baisse continuelle du pouvoir d'achat malgré les promesses du printemps dernier ? le jeu troublant du Modem tantot allié du PS, du PC mais aussi de l'UMP ! le casting des investitures ? Un peu de tout certainement, mais les résultats sont bien là et il n'y a qu'eux  qui comptent. Evry n'est qu'un exemple, mais ce n'est pas non plus un cas isolé. Les succès de la gauche ont partout été atteint en raison  du cumule de 2, 3, 4  ou de l'ensemble de ces raisons, sans oublier bien sur la personnalité des candidats qui dans ce type de scrutin, surtout dans les villes moyennes est souvent déterminant.
Le CNI se pose toutes ces questions et va   dans les semaines et les mois qui viennent apporter sa réponse. Le communiqué ci-dessous, diffusé ce 25 mars, montre notre détermination à participer au débat national qui ne va pas manquer de s'installer au sein de la droite et de la majorité présidentielle.



COMMUNIQUE DE PRESSE


Les résultats des élections municipales illustrent moins une victoire d’une gauche sans projet ni sans ambitions – si ce n’est personnelles – que la démobilisation de nombreux électorat de droite.

 

Ces électeurs sont convaincus du bien-fondé des réformes entreprises par le Président de la République et le Gouvernement, mais ne se reconnaissent pas dans l’UMP. le constat est clair : un parti unique ne peut représenter la droite dans sa diversité.

 

Alors que ce qui reste du Centre se fourvoie dans des « combinazione » d’un autre âge et que les électeurs du Front-national réalisent enfin l’impasse de la dérive contestataire, il est temps qu’émerge une nouvelle force à droite.

 

Une force soutenant les réformes nécessaires, mais attentive à leur cohérence et à leur inscription dans un projet d’avenir clair pour tous les français.

Une force oeuvrant à la modernisation de notre pays, sans renier notre histoire ni nos valeurs.

Une force soucieuse d’intégrer pleinement la France dans l’Europe, tout en défendant notre souveraineté et nos intérêts fondamentaux.

Une force véritablement à l’écoute de tous ceux qui, par leur travail, font la France de demain.

 

Le CNI appelle tous les français partageant cette vision et ces objectifs à le rejoindre dès aujourd’hui pour créer cette nouvelle force.

 

Dans un an, nous serons au rendez-vous des européennes. Ensemble, nous ferons gagner la France 
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