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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 14:01


COMMUNIQUE  DES




COMMUNIQUE  du   18 décembre 2008



Nouvelle campagne des Jeunes CNI : « Bloqueurs = Branleurs ! »

 

Face à l’apparition et la persistance de nombreux blocus devant les établissements scolaires, les Jeunes Indépendants, mouvement des jeunes du CNI, lancent une grande opération intitulée « Bloqueurs = Branleurs ! ».

 

Si le slogan peut sembler choquante, un tantinet vulgaire ou un brin provocateur, il permet cependant de comprendre que ces blocages, orchestrés et manipulés à l’extérieur des établissements, ne font en réalité que satisfaire des égoïsmes minoritaires.

 

A travers cette campagne militante, par des affiches et sur Internet, les Jeunes CNI veulent faire prendre conscience de la réalité des blocages, qui constituent des atteintes inacceptables aux droits des élèves et des professeurs d’étudier et de travailler librement et sereinement.

 

Le groupe sur Facebook : http://www.facebook.com/group.php?gid=109299545516

 

Gonzague de Chantérac
Secrétaire Général des Jeunes Indépendants
06 73 94 39 84

jeunescni@cni.asso.

                                             ________________________________

Nous espérons que vous serez nombreux, parents et lycéens, à vous interesser au Facebook  des militants jeunes CNI. Ils ont l'avantage d'avoir l'âge des Bloqueurs ou autres marcheurs et savent donc de quoi ils parlent.

J'ai du mal à comprendre  qu'après la reculade du gouvernement, qu'est obligé d'endosser et d'expliquer Xavier Darcos, les manifestations et les blocages des lycées se poursuivent, et je comprends encore moins que l'état l'accepte et le supporte encore .

Cette manipulation d'extrémistes de gauche, qui utilisent les jeunes pour faire vivre une opposition de gauche à côté de la plaque et bien silencieuse dans les assemblées, est devenue insupportable. Les parents se doivent de réagir, comme cet auditeur qui, il y a quarante huit heures sur RMC, dénonçait avec force les maîtres de son fils, en dernière année de maternelle ! qui avait tout un après-midi supporté des discours sur le bien fondé de la grève des lycéens et l'occupation des écoles ! Ce n'est plus de l'enseignement mais du bourrage de crâne, pour ne pas dire du lavage de cerveaux. Laissons faire, nos enfants en supporterront les conséquences dans l'avenir, un mauvais point de plus à ajouter à la dette que nous leur lèguerons !

Une situation inadmissible dans le pays des droits de l'homme, où il est de bon ton de défendre et militer, surtout à gauche,  pour la démocratie dans les autres pays à travers le monde : Chine, Darfour etc... Si ces campagnes sont nécessaires dans notre siècle, il serait quand même tout aussi  logique  que ces donneurs de leçons de l'administration de l'éducation nationale s'y astreignent chez nous ! Pour cela il faudrait un pouvoir volontaire qui ne se laisse pas intimider par des syndicalistes qui poussent les enfants devant eux dans les manifs afin que la police n'intervienne pas.

Il est triste de constater que là,  les enseignants utilisent  la même tactique que les chefs de bandes dans les quartiers hors droit, qui dans leurs manifestations violentes diverses et variées, poussent leurs frères les plus jeunes devant, les condamnants au rôle de bouclier face aux forces de l'ordre, vu que juridiquement ils ne sont pas responsables !...
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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 16:27
Intervention de Christian VANNESTE député CNI /ump au sujet du projet de loi sur l'audiovisuelle en cours de discution à l'assemblée nationale. La prise de position défendue et confirmée, là, par notre député est en parfaite concordance avec ce que défend le CNI depuis des années.

La redéfinition du Service public de l’audiovisuel est une question légitime. La réponse qui consiste à exiger de ce dernier une qualité exemplaire de ses programmes, un rôle prioritaire dans la création et la diffusion culturelles, un niveau très élevé de sûreté et d’objectivité de l’information, est la bienvenue. Elle réclame des moyens, que les circonstances actuelles de notre économie et de nos finances publiques ne fournissent pas.

Dès lors que la crise économique dissipe les projections optimistes que nous pouvions effectuer il y a deux ans, à l’occasion des élections nationales, il me paraît nécessaire d’ajourner une réforme dont les avantages attendus laissent maintenant la place à des inconvénients majeurs.

Une vraie réforme devrait couper le double cordon de la publicité et de la redevance. Que la publicité et les abonnements soient les soutiens exclusifs des télévisions privées. Que le budget de l’État, voire des collectivités territoriales soient l’outil de financement des télévisions publiques. Personne aujourd’hui ne proteste contre le fait que l’argent du contribuable finance 90% de l’art lyrique, parce que chacun sait bien qu’il y a là un trésor à sauvegarder et à développer. Il faut donc supprimer, comme je l’ai demandé vainement à plusieurs reprises, la redevance (cf ma proposition de loi visant à la supprimer qui a été cosignée par plus de 50 parlementaires), ce droit de péage payé inégalement, pour un pont que l’on peut ne jamais emprunter. Et il faut aussi supprimer la publicité à la télévision publique afin de délivrer celle-ci des exigences de l’audimat.

Mais les circonstances conduisent aujourd’hui à chercher des expédients inacceptables. La télévision publique va manquer de moyens. Elle sera financée par une pluie de taxes sur l’audiovisuel privé et sur Internet. C’est là reprendre d’une main ce qu’on a donné de l’autre, c’est employer un moyen absolument contraire à nos engagements de faire baisser une pression fiscale dont nous détenons déjà le triste record. C’est toucher une industrie fragile et condamnée à une remise en cause incessante. C’est sans doute répondre de manière insuffisante aux besoins de l’audiovisuel public qui joue un rôle majeur dans la création, notamment cinématographique.

Le caractère intempestif de cette loi est accru par la nomination du Président de la Chaîne publique par l’exécutif. Une large majorité des français n’approuve pas cette démarche qui va à l’encontre des meilleures mesures inscrites dans la réforme constitutionnelle votée en juillet.

L’exemple nous est pourtant donné outre-manche d’une télévision publique de grande qualité qui jouit d’une totale indépendance. C’est cet exemple qu’il fallait suivre, just-in-time, comme disent nos meilleurs ennemis que nous avons souvent eu raison de suivre parfois avec un siècle de retard…

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 15:21

 

J’ai beaucoup hésité a publié la lettre qui suit en raison d’un conflit qui nous opposa au député – maire de Bergerac ( Dordogne)  Daniel Garrigue. En effet lors des municipales du printemps dernier, le CNI - Bergerac avait décidé de participer aux élections municipales sur une liste divers droite à côté de celle du maire sortant, menée par ce même Daniel Garrigue. Ce dernier avait fort mal pris notre décision et avait, son caractère entier aidant, violemment attaqué le CNI et ma personne en particulier car j’avais en qualité de secrétaire général apporté le soutien de notre parti à cette liste « dissidente » (comme disent les responsables UMP quand on veut voler de nos propres ailes, c’est à dire agir en parti politique militant, pour défendre nos valeurs et nos idées, en participant aux élections qu’elles soient locales ou nationales !) Daniel Garrigue ne retrouva pas sa mairie, pas par la faute de la liste où figurait le CNI, mais surtout par un manque de large union au deuxième tour.

 

A la réflexion je vais vous livrer l’essentiel, sans entrer dans le débat interne à l’UMP,  de cette lettre de démission de l’UMP et du  groupe à l’assemblée nationale, du député Daniel Garrigue, car en fait à quelques virgules près, les raisons qu’il invoque sont celles que nous  dénonçons  depuis quelques années déjà !

 

Ne cachons pas notre plaisir qu’un parlementaire, pas particulièrement de nos amis  reconnaisse, après nous avoir violemment condamné, que nous avions eu raison avant lui !

 

Une précision, cet acte politique qui ne manque pas de courage fait suite à une magouille bien orchestrée par des proches du château lors d’une élection interne à l’UMP au cours de laquelle le député Garrigue ne retrouva pas sa présidence de la fédération UMP-Dordogne ! N’épiloguons pas, contentons nous des faits !

 

 

«  … Bergerac, le 08/12/2008

Monsieur le secrétaire général,

J’ai appartenu depuis 1974 à l’UDR et depuis 1976 au RPR. Contrairement à ce que l’on entend dire parfois, ces formations politiques n’étaient pas des partis de "godillots", mais des mouvements où il y avait un débat permanent et où l’on appréciait particulièrement les hommes et les femmes qui avaient suffisamment de caractère pour demander des remises en question ou pour exprimer leur désaccord.

Lors des conseils nationaux, tous avaient la liberté de s’exprimer. Je me souviens particulièrement d’un conseil national de 1998 où, lorsque je suis descendu de la tribune, un vieux monsieur s’est levé et m’a dit:

"J’avais l’intention de prendre la parole. Mais vous venez de dire ce que j’avais envie de dire. Il n’est donc pas nécessaire que j’intervienne."

Ce vieux monsieur, c’était Maurice Schumann et il est mort quelques semaines plus tard. Je n’étais même plus élu, mais j’exprimais des idées et des convictions. Cela suffisait dans le compagnonnage du mouvement gaulliste.

En 2002, nous avons créé l’UMP et je suis de ceux qui y ont été favorables parce que je pensais qu’à l’heure de l’Europe, il était important d’avoir une grande formation capable de réunir des gens qui venaient de sensibilités différentes, mais qui avaient pris l’habitude de travailler ensemble. Toutefois, compte tenu de ces différences de sensibilité, la condition de la réussite, c’était qu’il y ait un débat permanent à l’intérieur du mouvement.

Ce débat, nous l’avons eu jusqu’en 2004, aussi longtemps qu’Alain Juppé a assuré la présidence de l’UMP, et sur des sujets aussi divers que la laïcité, l’environnement ou la construction de l’Europe. Lors qu’Alain Juppé a dû malheureusement se retirer, nous avons fait confiance à Nicolas Sarkozy.

Ce changement a été désastreux car nous avons perdu et la supériorité intellectuelle d’Alain Juppé et le débat lui-même. Le mouvement n’est plus devenu qu’une simple machine électorale qui a, certes, remarquablement fonctionné jusqu’aux présidentielles de 2007. Depuis lors, ce n’est plus qu’un ectoplasme de mouvement politique d’où le débat a été totalement évacué et où les conseils nationaux ne sont plus que le prétexte à des joutes oratoires sans grandeur entre le secrétaire général et ses adjoints, qui sont en même temps ses rivaux.

Le seul espace de débat qui demeure est le groupe UMP de l’Assemblée nationale, pour beaucoup grâce à la détermination et au courage de son président, Jean-François Copé.

Depuis les élections présidentielles, et particulièrement ces derniers mois, j’ai été conduit à exprimer des divergences sérieuses avec le président de la République et avec le mouvement, …. »

« …La vérité, c’est que, dans ces régions, où nous nous sommes implantés derrière le général de Gaulle, derrière Jacques Chaban-Delmas et derrière Jacques Chirac, le discours néo-libéral et atlantiste du président de la République ne passe pas. Le minimum serait, s’il y avait une possibilité de débat à l’UMP, que nous puissions exprimer notre sensibilité, y compris lors des discussions au Parlement. Mais la volonté de mettre au pas un parti qui regroupe pourtant plusieurs familles politiques aux fondements bien distincts interdit le débat qui serait salutaire... »

 

« …Malgré ces divergences profondes, je n’avais pas été jusqu’à envisager de quitter l’UMP et le groupe UMP. A cause de l’ancienneté de mon engagement. Parce que j’y ai beaucoup d’amis. Parce que, je l’ai déjà dit, le groupe a su préserver un espace de débat, limité mais réel. Parce que quand on est engagé aussi fortement dans une formation politique, on espère toujours, malgré tout, y influencer le cours des idées… »

 

« …Ainsi que je vous l’ai annoncé lors de la réunion du bureau du groupe du mardi 2 Décembre, je n’ai plus de raison de rester ni à l’UMP, ni au groupe UMP.

Comme je l’ai déjà annoncé aux militants de la 2ème circonscription et aux médias locaux, je vous adresse donc officiellement ma démission de l’UMP et du groupe UMP.

Je ne fais pas carrière. Je fais de la politique. Je défendrai jusqu'au bout mes convictions gaullistes, sociales et européennes…. »

 

 

 

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 15:19
 
COMMUNIQUE  du  CNI

Paris le 16 décembre 2008 
 

 


AFP : « Maintien de la demi-part fiscale : une mesure de bon sens pour le CNI » (16 décembre 08)

 

PARIS, 15 déc 2008 (AFP) - Le petit parti de droite CNI (Centre national des indépendants et paysans) s'est félicité mardi du maintien par les députés et sénateurs de l'avantage fiscal accordé à un parent ayant élevé seul un enfant, saluant une mesure de "bon sens".

 

La commission mixte paritaire -CMP, sept sénateurs et sept députés chargés de trouver une rédaction commune pour le projet de budget 2009- a supprimé lundi un amendement du sénateur Philippe Marini (UMP), qui supprimait progressivement la demi-part supplémentaire accordée à un parent ayant vécu seul avec un enfant à charge.

 

"Le CNI se félicite que la commission paritaire ait fait preuve de bon sens", a écrit le parti dans un communiqué, dénonçant un amendement "surréaliste".

 

"L'enchaînement de mauvaises nouvelles sur la politique familiale oblige à réagir vivement. Sous le prétexte d'économie budgétaire, on fragilise chaque jour davantage la famille", a ajouté le CNI, citant sa présidente Annick de Roscoät.

 

 

 

 
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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 16:00
Les promesses électorales se suivent, les élections de même et les réformes de l' Enseignements aussi ! Mais les manifs des profs et des lycéens, (regardez les reportages télé et les photos de presse des gamins qui manifestent, s'il y avait un peu plus de parents ils seraient en classe, à leur place, plutot que de servir d'alibi aux profs et d'éclaireurs aux casseurs !) ont comme d'habitude raison du pouvoir sorti des urnes ! la rue gouverne même sous la férule de Nicolas Sarkozy !

C'est vous dire la dégénérescence de nos politiques,( l'ump approuve la marche arrière du  ministre de l'enseignement sorti de ses rangs), et de notre respect de la démocratie.

Dans une période on l'on nous répète sans cesse que la CONFIANCE est l'un des éléments essentiels pour que notre pays sorte au plus vite de la crise monétaire et économique qui sévit depuis août dernier.
Voilà une démonstration du courage face à l'adversité de celles et ceux qui nous gouvernent ! Comment peut - on croire qu'ils sauront résister aux pouvoirs internationaux de l'argent  ?

Que sont face à ceux qui dictent au monde entier LEURS lois, en réglementant et déréglementant les finances et l'économie de la planète, les quelques milliers de profs et de lycéens qui ne veulent pas que l'on bouscule leur conservatisme rétrograde ? Un conservatisme dont les résultats sont connus de tous, 15 à 20 % des enfants entrants au lycée, en 6°, ne savent ni lire, ni écrire et compter ?

N'y a - t il pas plus important que d'arpenter les rues de nos villes ?
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 13:28
Cet article du journaliste Philippe Madelin a été découvert pour nous par mon ami Gérard Quilichini, un navigateur CNI assidu sur la toile. Il manque rarement une info souvent passée inaperçue bien que souvent elle nous concerne au premier chef.
Bonne lecture.
 
 
Les Ecoutes, c’est encore pire que ce que je croyais. La technique permet désormais tout. Et le reste. On m’interroge souvent, on me pose ce genre de question: « J’entends des cliquetis dans mon téléphone, je crois être écouté. Qu’en penses-tu? »
Eh bien, je n’en pense rien. Parce que je peux vous l’affirmer: nul ne peut détecter quand il est écouté ou non. Un de mes amis spécialisés dans ce genre de pratique m’a expliqué en long et en large que comme l’interception porte sur les ondes radio électriques, totalement immatérielles, il n’existe aucun moyen technique connu pour détecter les écoutes. Judiciaires, administratives ou sauvages, même topo.
Quand les liaisons téléphoniques transitaient par des fils de cuivre, quand les enregistrements étaient effectués sur des magnétophones -j’en ai vu beaucoup en parcourant des locaux de police pour une raison ou une autre-, il était possible de détecter les détériorations de signal provoquées par les branchements. Aujourd’hui, avec le numérique, c’est fini.
Des millions de micros sauvages
Téléphone ouvert ou fermé, les experts peuvent accrocher votre ligne sans le moindre problème.
Donc, où que vous soyez, du moment que vous portez sur vous un téléphone cellulaire, on peut récupérer non seulement les communications transmises, mais encore tout ce qui se passe autour de vous. Le téléphone devient en quelque sorte un micro d’ambiance.
Même avec un téléphone fermé? Même avec un téléphone fermé, précise mon interlocuteur. Mieux, l’agent chargé de l’écoute peut ouvrir à distance votre téléphone à votre insu. Vous croyez que votre portable est fermé alors qu’il est ouvert.
On entend tout ce que vous dites, tout ce qu’on vous dit, on perçoit -et donc on enregistre- toutes les conversations autour de vous. L’écoute fonctionne comme une téléconférence, c’est-à-dire qu’un troisième partenaire silencieux, dormant, vient s’insérer dans votre dialogue.
A Paris seront bientôt installées des milliers de caméras dans la rue, comme à Londres. Mais déjà des millions de microphones sauvages sont en opération: vos téléphones portables.
Si vous voulez éviter l’écoute sauvage, précise mon interlocuteur, il faut retirer la batterie de l’appareil. Et même dans ces conditions il y a probablement un moyen de vous suivre à la trace!
En vérité, le seul moyen d’échapper aux écoutes, ou au moins de les retarder, c’est le cryptage. Une technique horriblement coûteuse, donc hors de portée de l’utilisateur moyen. J’ai bien écrit « retarder », car à ce jour aucun cryptage ne résiste bien longtemps aux efforts pour le casser.
Des logiciels spéciaux permettent également de corriger le son, d’effacer les parasites, d’amplifier des voix trop faibles.
Il y a mieux encore: votre téléphone peut être utilisé comme « radio balise », grâce à l’appoint du système GPS, il permet de suivre tous vos déplacements, de vous localiser au mètre près.
D’assez nombreuses sociétés de transport -taxis et camions- utilisent d’ailleurs cette faculté pour suivre en direct le déplacement des véhicules. Des contrats spéciaux dits de « tracking volontaire » sont conclus dans ce sens avec les sociétés spécialisées dans les écoutes. Elles fournissent toute la gamme de prestations, y compris les services de traduction instantané. Dans toutes les langues possibles.
Elle est loin l’époque où le grand système des écoutes était installé dans les sous-sol de la caserne de La Tour Maubourg, sur le boulevard éponyme, à Paris. Dans ce temps-là, des dizaines de postes de travail étaient alignés, des officiers de Police judiciaire devaient prendre en note tous les propos recueillis dans les écouteurs.
Ce temps préhistorique -quelques années seulement- est révolu. Maintenant, tout le process technique est accompli à distance. A Paris, on peut écouter en temps réel tout ce qui est dit en Martinique.
A Langley, le siège de la CIA, on peut pirater tous les secrets d’Etat qui transitent par le téléphone. C’est pourquoi, d’ailleurs, à peine élu, Barack Obama s’est vu confisquer son Blackberry; dont il était un utilisateur quasiment maniaque. Sécurité nationale oblige. Mon Omniprésident, qui est un « adicté » du portable, pourrait en prendre de la graine.
Une Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité
En principe, ces écoutes légales sont sévèrement encadrées et contrôlées par la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité.
Les enquêtes de PJ, soit les demandes émises par les magistrats instructeurs, 20000 par an, doivent transiter par une super plateforme dépendant du ministère de la Justice, capable de traiter voix, images, mails et SMS à un rythme industriel.
Les sociétés prestataires ne peuvent travailler que sur réquisition judiciaire en bonne et due forme. Coût: moins de 8 € par connexion, un coût divisé par 5 en deux ou trois ans. Un service spécial du ministère de l’Intérieur est chargé de contrôler la légalité des écoutes.
Pour les écoutes dites « administratives », c’est-à-dire pratiquées hors poursuites judiciaires, par exemple pour surveiller des « terroristes » potentiels, l’autorisation doit être délivrée de façon formelle par le cabinet du Premier ministre. On en compte 6000 par an.
Mais la technique va plus vite que la loi. Aujourd’hui, n’importe quel bon bidouilleur informatique peut intercepter votre téléphone. Et entrer sans la moindre difficulté dans la mémoire et dans l’intelligence de votre ordinateur.
Pour les policiers traditionnels, les vieux, cette pratique des écoutes généralisées présente un défaut majeur. L’un d’eux -non, je ne citerai pas ma source- me confie:
« Avec cette pratique des écoutes, les jeunes policiers perdent l’habitude d’enquêter, ils ne se fient plus qu’à la technique, on ne va plus sur le terrain. »
Alors, les écoutes tueraient-elles Sherlock Holmes? J’avais déjà repéré que les James Bond modernes de la CIA, de la DGSE ou du Mossad répugnaient à aller au contact pour recueillir du renseignement. Apparemment le mal s’étend à la police judiciaire.

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 23:35

Le monde enseignant se met à battre le pavé de nos villes à quelques jours des vacances de Noël, tentant d’entrainer les lycéens à manifester contre les réformes mises en place par leur ministre de tutelle, Xavier Darcos.

 

Nous savons qu’envisager la moindre réforme de cette administration tentaculaire est une gageure pour tous les gouvernements qu’ils soient de droite ou de gauche. Souvenons nous du souhait  annoncé de Claude Allègre de « dégraisser le mammouth »  qui avait eu raison de trente ans d’amitiés avec le premier ministre socialiste d’alors, un certain Lionel Jospin !

 

Il faut que Xavier Darcos tienne bon, que le premier ministre et le président de la république lui apporte un soutien sans faille dans son action. Le pouvoir doit rester à celles et ceux que les urnes ont désigné pour accomplir cette mission.

 

Il faut quand même rappeler qu’environ 35.000 professeurs sont sans affectation pédagogique ou sans classe. Souvent occupés à gérer diverses associations, mutuelles ou autre organismes loin des classes et des élèves. Avant de parler de suppressions de postes il faut garder ces chiffres en tête !

 

Il est temps de réagir et de mettre les profs à l’enseignement, pour cela il faut que les politiques, le gouvernement et plus particulièrement le ministre de l’enseignement,( pour moi l’éducation est du ressort de la famille), assurent les réformes nécessaires de ce mammouth qu’est ce ministère, une des plus importantes, par ses personnels, administrations dans le monde !

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 20:55
 
Communiqué du 10 décembre 2008
 
 
 
 

Gilles BOURDOULEIX, Député-maire de Cholet et vice-président du CNI,

votera CONTRE la proposition de loi sur le travail dominical.

 

 

 

L’ouverture des commerces le dimanche entraînera un bouleversement sociétal, économique,  sans précédent, comparable à celui provoqué par la loi sur les 35 heures.

 

La raison économique invoquée « travailler plus pour gagner plus » se traduira par une réalité économique et sociale négative si ce texte est voté car la richesse n’est pas que monétaire, elle est avant tout  humaine.  Il nous faut dire aux français que le travail le dimanche est une fausse bonne idée pour notre économie. Elle en satisfera quelques-uns au détriment d’un trop grand nombre.

 

Il est impératif que les français puissent avoir une journée en commun dans la semaine.  Le dimanche doit demeurer le jour du lien social et familial permettant à la solidarité de s’exercer.

 

Il est nécessaire de protéger nos commerces de proximité, nos artisans, qui n’auront pas les moyens de survivre face à une concurrence déloyale que nous aurions légalisée.

 

La politique doit servir à l’organisation de la société, pas à son contraire. Il appartient aux Elus d’établir des règles identiques pour tous les concitoyens afin de leur permettre de vivre ensemble. Etre contre le travail dominical, ce n’est pas être rétrograde mais c’est au contraire garantir la liberté de chacun à vivre comme bon lui semble les jours travaillés et ceux chômés.

 

 

 

 

 

 

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 11:49
Le 5 décembre est suite à la décision du Président Chirac la seule date , officielle, commémorative pour les anciens d'AFN.

Mais c'est bien sur sans la participation du maire d'Evry et du président du Conseil général que les anciens combattants d'Evry ont célébré cette journée nationale du souvenir des morts pour la France en Afrique du Nord et plus particulièrement en Algérie. Ces élus qui, régulièrement, brillent par leur absence à cette manifestaion par leur habituel sectarisme, sont les élus socialistes, les donneurs de leçons pour plus de civisme et de respect de la démocratie ......

Avant de participer à la manifestation oficielle, à la stelle du souvenir départementale,  les membres du  comité directeur de l'Union Nationale des Combattants d'Evry, UNC, ont après s'être recueilli au monument aux morts municipal, déposé une gerbe
en souvenir du sacrifice des 24 000 militaires, fonctionnaires civils, policiers, ou harkis qui ont laissé la vie dans l’accomplissement de leur mission en Algérie, au Maroc et en Tunisie.

Des pages sombres de notre histoire que les générations continuent d’honorer au nom du devoir de mémoire.

 

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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 11:45


C’est le but d’une proposition de loi qui a été déposée à l’Assemblée nationale, le 17 novembre 2008. Celle-ci vise à instituer une journée nationale d’hommage aux victimes du communisme.


Son objet : l’instauration, le 9 novembre, date de la Chute du Mur de Berlin, d’une journée nationale d’hommage aux victimes des régimes communistes.


Elle s’inscrit dans des attendus clairs précisant notamment : « L’opinion publique est encore hélas très peu consciente des crimes commis par les régimes communistes totalitaires, et pour plusieurs raisons. Jamais les crimes commis au nom du communisme n’ont fait l’objet d’enquêtes ou de condamnations internationales, contrairement aux crimes commis par son jumeau « hétérozygote » selon l’expression de l’historien Pierre Chaunu, l’autre régime totalitaire du XXe siècle, le nazisme. L’absence de condamnation s’explique aussi en partie par l’existence de pays dont les gouvernements adhèrent toujours à l’idéologie communiste ».


Cette proposition de loi a été déposée à l’initiative du député du Tarn Bernard CARAYON, nootre ami Christian Vanneste en est bien évidement l’un des cosignataires.

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