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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 14:21

Depuis quelques mois, je reçois régulièrement des papiers écrits par quelques uns de mes correspondants fidèles, des responsables CNI mais aussi d'autres à qui j'adresse mon blog.

Je me rends compte, que souvent ces articles son plein de bon sens ou, apportent sur les évènements de la vie politique un éclairage particulier.

J'aiDieppe-sept2006-100.jpg donc décidé de donner régulièrement la parole à ces amis qui prennent la peine d'écrire pour faire partager aux autres ce qu'ils pensent.

Pour débuter cette rubrique, que je viens, démocratiquement, d'intituler "Aujourd'hui la parole est à....",  je vous offre à lire un papier de Francis Demay cadre  CNI de LA ROCHELLE. Désormais cette rubrique est la votre, bonne lecture et à bientôt.

 

BB

 

 

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 Une France sans vision.

 

Finalement, le débat sur la réforme des retraites a remis en évidence les difficultés entre les générations. D'un côté, des séniors qui font tout, tyrannie de la publicité oblige, pour rester jeunes ; d'un autre, des jeunes, notamment les plus médiatisés, qui semblent prématurément vieillis. Les seconds craignent que les prolongations jouées par les premiers avant de prendre leur retraite, ne les retardent de deux années supplémentaires pour entrer dans le monde du travail. Cette approche malthusienne de l'économie n'a pas de sens.

Cette opposition, presque à fronts renversés, est symptomatique d'une France qui a perdu sa cohérence et sa cohésion, et dans laquelle tout dialogue, y compris politique, devient difficile, voire impossible : on ne se reconnaît pas dans l'autre et on ne se comprend plus, c'est la montée du " chacun pour soi dans ce désert d'égoïsme qu'on appelle la vie " (Stendhal).

La France est en panne car elle n'a plus de vision du monde à faire partager. C'est bien ce que ressent confusément la jeunesse qui accède à la majorité et à une certaine maturité plus tôt mais qui, en moyenne, est bien trop tardivement autonome par le travail : elle n'a plus confiance. C'est aussi la cause d'une radicalisation qui s'exprime trop souvent, hélas, par des excès en tout genre, voire par la violence. La classe politique - qui, de tous bords, mélange allègrement cynisme, démagogie et populisme - aura " l'ardente obligation ", pour les échéances vitales de 2012, de choisir le langage de la vérité et de proposer aux Français de vrais projets d'avenir bien différenciés. Cela leur évitera d'avoir à choisir entre la peste ou le choléra ou, encore, entre blanc bonnet et bonnet blanc ! 

    

Francis DEMAY

 

 

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